E-liquide

814, Histoire d’E-liquides

0

Un coup de foudre pour le produit

Frédéric Cichocky a découvert la vape et rencontré son destin en 2013. “J’ai découvert le produit au mois de mai de cette année-là, explique-t-il, et aussitôt, j’ai commencé à réduire grandement ma consommation de cigarettes, ce qui déjà pour moi était une très bonne nouvelle. J’ai continué à fumer tout l’été. Et en septembre, j’ai éteint ma dernière cigarette. Ça s’est fait tout simplement. Un jour, je me suis retrouvé à court de cigarette et je me suis juste dit que je n’allais pas en racheter et voir ce qui se passait. C’est comme ça que j’ai arrêté le tabac et que j’ai eu un coup de foudre pour la vape.”

Un coup de foudre autant personnel que professionnel. “J’ai créé Distrivape à ce moment-là. À l’origine, l’objectif de la société était d’importer et de distribuer les produits du vapotage. C’est à cette époque que j’ai connu de nombreux autres professionnels qui sont toujours des partenaires aujourd’hui, comme Vincent de VDLV par exemple. Mais Distrivape n’avait pas de velléités à être connu, nous étions surtout distributeurs.

L’Histoire commence en 814

L’histoire de 814 commence par un verre entre amis. “J’étais en train de prendre l’apéritif avec un ami et nous nous sommes mis à parler de création de liquides. C’était un sujet qui m’intéressait, mais c’est cette conversation qui m’a vraiment décidé à créer 814. L’idée de l’identité de la marque vient de lui : c’est un passionné d’histoire. C’est de là que sont venus les noms de reines et rois pour les liquides.

Concernant les saveurs, Frédéric Cichocky savait ce qu’il voulait. “Nous voulions faire des gourmands. À cette époque, c’était encore majoritairement la chasse gardée des Américains. Et l’idée, c’était de montrer que les Français pouvaient aussi en faire de très bons.

Le développement des liquides commence en septembre 2014, et le lancement se fait en janvier 2015. “Nos trois premiers ont été Charlemagne, Clovis et Mérovée. Le succès a été au rendez-vous, nous avons trouvé des distributeurs et nous avons poursuivi le développement de la gamme.

Chaque saveur porte un nom de reine ou de roi, ou presque. “Il y a des entorses, comme Nominoë, qui était duc de Bretagne, et Aliénor, qui était duchesse d’Aquitaine. Nous voulions proposer des recettes inspirées de spécialités régionales, et un personnage y correspondant. Le Nominoë est donc un classic au caramel façon beurre salé, et Aliénor est un cannelé comme on en mange à Bordeaux.

Dans les secrets de fabrication

Les 814 sont fabriqués au LFEL. “Ça nous est apparu comme une évidence dès le début. Nous connaissions déjà le LFEL, nous distribuions leurs liquides, nous sommes presque voisins et ce sont des amis. Ça nous est apparu comme une évidence de passer par eux, surtout en connaissant leur sérieux et leur façon de travailler.

La collaboration est poussée. “Nous travaillons avec leur bibliothèque d’arômes et ce sont eux qui nous confectionnent nos échantillons pour le rendu des liquides.” Comment travaille 814 ? Frédéric Cichocky rigole. “Eh bien, il faut de la place sur le bureau, parce que nous avons plein de clearos et d’atomiseurs partout. Nous testons constamment diverses versions de nos liquides, steepées, pas steepées. Et parfois juste des idées d’associations de goûts.

Comment viennent ces idées ? “Parfois, c’est une idée de recette complète, parfois c’est juste une envie de combiner deux ingrédients pour voir ce que ça donne. J’aime bien réfléchir à des idées de recettes. Les idées me viennent souvent le dimanche. Je m’envoie un texto pour m’en souvenir. Je suis assez partisan de s’envoyer des messages à soi-même”, sourit-il.“Parfois, nous partons d’une idée et nous n’arrivons pas du tout où l’on pensait”, explique Frédéric Cichocky.“Des recettes qui, sur papier, avaient l’air excellentes, mais qui à l’arrivée ne donnent rien, ou a contrario des associations pas forcément évidentes qui surprennent agréablement. Ce qui est assez fréquent, c’est qu’un liquide fini ne ressemble pas du tout à ce que l’on pensait au départ. Le Nominoë, par exemple, nous n’étions pas partis sur cette base, ce devait être un classic. Mais nous ne parvenions à aucune recette qui nous plaise. Jusqu’à ce qu’on parte sur la recette avec du caramel. Le Nominoë que vous connaissez n’a plus rien à voir avec l’idée de départ.

Faites-le vous-même

Une composante essentielle de la gamme 814, c’est le DIY. Et pourtant, pourtant, ça n’avait rien d’évident au départ. “Dans le courant de l’été, après le lancement de 814, je me suis fait la réflexion que le DIY, c’était un peu le tabac à rouler du vapoteur, explique Frédéric Cichocky. À ce moment, sur le marché, dans le DIY, il y avait soit des mono-arômes pour créer ses recettes, soit quelques arômes complexes, mais spécifiques au DIY. On a décidé de lancer les 814 pour le DIY avec les arômes des prémix.

Plusieurs fabricants de liquides sont venus me voir pour me dire que je me tirais une balle dans le pied.

Frédéric Cichocky

C’est une révolution, à l’époque. “Je ne dis pas que nous étions les premiers, je n’en suis pas certain. Mais ce n’était pas fréquent, en tout cas. Je me rappelle que lors du premier Vapexpo que nous avons fait avec nos gammes en prémix et en arômes pour le DIY, ça a suscité de la curiosité. Plusieurs fabricants de liquides sont venus me voir pour me dire que je me tirais une balle dans le pied. Mais pas tous, il y avait une certaine curiosité chez d’autres, mais oui, on peut dire que les réactions franchement sceptiques ne manquaient pas.

Finalement, c’est un franc succès. “Nos recettes cohabitent aujourd’hui en prémix et en DIY, et les deux se vendent bien, à des publics différents. C’était notre but d’offrir la possibilité à tous les vapoteurs de pouvoir vaper nos liquides. En prémix, nous restons fidèles au 60/40 dans la majorité des cas, mais ceux qui veulent d’autres proportions de PG/VG, comme du 80/20, voire du 100 % VG, peuvent le faire en DIY. C’était une solution qui nous semblait infiniment plus viable que de décliner nous-même toutes ces variantes, comme d’autres le faisaient, ce qui devient vite un cauchemar logistique.

La gamme DIY de 814 est devenue une référence aujourd’hui. À tel point que “l’on nous demande parfois si on propose aussi nos produits DIY en prémix !”, s’amuse Frédéric Cichocky.

Avé – 52 AV

Une autre gamme est apparue il y a un peu plus d’un an, cette fois-ci baptisée – 52 AV. Pourquoi ne pas avoir appelé ces liquides 814 ? “Franchement ? Nous nous posons toujours la question, avoue-t-il. Pour marquer la différence avec 814, j’imagine. La gamme est plus, comment dire ? Brutale dans sa conception, et comme nous voulions rester dans les noms de dirigeants historiques et que les empereurs romains étaient assez violents aussi, on a fait le clin d’œil.

Une gamme plus brutale ? “Oui, en quelque sorte. Les 814 sont connus pour leur subtilité, il y a plein de goûts différents, ce sont des liquides toujours très complexes qui gagnent à être mis en valeur sur différents atomiseurs, qui ont plusieurs aspects. Avec – 52 AV, nous avons opté pour une conception un peu plus directe, moins d’arômes différents, plus évidents, pour une efficacité immédiate.

C’est vrai que, par exemple, le Titus, qui a pour descriptif custard et cacahuète, propose effectivement une custard bien onctueuse et une arachide rentre-dedans, que les amateurs adoreront mais dans lesquelles d’autres ne trouveront pas leur bonheur. Alors que quelqu’un qui n’aime pas les saveurs classic peut tomber de sa chaise, émerveillé, en goûtant le Charlemagne.

Succès et futur de 814

Aujourd’hui, 814, c’est une équipe de quatre personnes, qui propose une gamme de 23 saveurs, connues autant en prémix qu’en DIY. Et franchement, nous n’aurions jamais cru en nous lançant dans l’aventure qu’on en arriverait là !”, avoue-t-il.

Parmi ces saveurs, quelles sont les stars ? “Le best-seller de la gamme, c’est Bathilde, qui est vraiment la star en tout format, prémix nicotiné, à booster et DIY. C’est amusant, parce que nous nous sommes fait une réputation sur les liquides gourmands complexes, et c’est un de nos fruités qui domine. Ensuite viennent Charlemagne, puis Nominoë.

Même s’il y a un classement avec ses leaders, il n’y a pas vraiment de maillon faible chez 814. “Tous nos liquides ont leur public. Et à l’inverse, je dirais que tous les publics, aujourd’hui, peuvent trouver leur liquide dans la gamme. Gourmands, classic, fruités, nous couvrons aujourd’hui l’éventail des goûts dans la vape.” Et demain ? “Nous avons déjà quatre liquides en attente de sortie, qui sont déjà notifiés TPD”, indique Frédéric Cichocky.

Avec une équipe sympathique, une gamme attachante, 814 s’est déjà fait sa place dans l’histoire de la vape, la petite et la grande. Un roi qui n’est certainement pas fainéant.

Suisse : l’aide pour arrêter de fumer passée à tabac par la loi Berset ?

Previous article

Pourquoi opter pour un grossiste au lieu d’un fournisseur traditionnel dans le domaine de la cigarette électronique ?

Next article

You may also like