E-liquide

ioNic, la nicotine acidifiée selon Vape 47

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Quand a débuté ce projet ?

Ludovic Oury : nous avons vu arriver les premiers liquides aux sels de nicotine il y a deux ans et demi et nous avons commencé rapidement à travailler dessus en laboratoire. Nous avions identifié l’acide benzoïque comme étant potentiellement un peu gênant. En conséquence, nous voulions améliorer le produit. Ensuite, nous sommes passés par une longue phase de recherche et développement sur la partie acidification de la nicotine sans acide benzoïque. Puis nous avons reformulé chaque saveur avec cette technologie ioNic. Il a fallu à chaque fois adapter l’acidification avec les différents acides physiologiques pour qu’elle soit adaptée à la saveur. Selon les types de saveurs, nous pondérons différemment les différents acides physiologiques au sein des liquides. Cette phase-là nous a pris une année car il faut le faire pour chaque saveur et pour chaque taux de nicotine. Sachant qu’il y a 21 saveurs dans la gamme. En parallèle, nous avons travaillé les aspects visuels, marketing et pédagogiques pour être prêts pour la sortie qui s’est faite au Vapexpo Nantes, en mars.

Comment avez-vous choisi le nom ioNic ?

L. O. : C’est une appellation simple qui se prononce de la même façon dans toutes les langues et qui incarne la promesse technologique et le concept de la gamme de la meilleure des manières. “io” rappelle les ions et donc le concept de nicotine proposée, et “nic” rappelle la nicotine puisque c’est une gamme qui est centrée sur le sevrage tabagique.

Actuellement, nous travaillons sur le lancement d’ioNic en Angleterre

Avec cette gamme, vous visez plus le marché international que pour les gammes précédentes ?

L.O. : Furiosa et Vaporigins marchent déjà bien à l’export. Nous réalisons 40 % de nos ventes à l’étranger. Et nous partons du principe que tous les produits Vape 47 peuvent intéresser les marchés étrangers, et c’est souvent le cas donc c’est une bonne chose. Actuellement, nous travaillons sur le lancement d’ioNic en Angleterre. C’est un marché très concurrentiel où il y a déjà beaucoup d’offres. La promesse ioNic est intéressante et il y a des saveurs qui sont déjà connues là-bas puisque Furiosa, Thenancara et Vaporigins y sont déjà commercialisés. Nous verrons ce que ça donne mais nous avons une vision à assez long terme pour cette gamme. Nous sommes persuadés que la nicotine acidifiée telle qu’on la présente est un super outil de sevrage tabagique avec les pods. Et je pense que le matériel va de plus en plus évoluer vers des objets discrets et pratiques avec lesquels on associe des liquides fortement nicotinés sans que ce soit désagréable pour l’utilisateur.

Vous allez intensifier votre présence sur les salons anglais ?

L.O. : Cette année, nous n’étions pas au Vapejam de Londres. Mais en fonction des résultats, nous y serons l’année prochaine. Cela étant, les salons ça coûte de l’argent, c’est une logistique et une énergie non négligeables. En Angleterre, nous travaillons avec un distributeur. L’idée, c’est d’investir au niveau marketing, d’être présent dans les boutiques, et ensuite nous ferons un salon si les premiers retours sont positifs. Quand nous faisons un salon en France, c’est avant tout pour pouvoir passer un moment de visu avec un certain nombre de nos clients, sachant que nous n’avons pas de commerciaux sur la route en permanence. Cela nous permet de faire du business évidemment, mais ce n’est pas notre priorité sur les salons et c’est aussi l’occasion de présenter nos nouveautés.

Nous avons donc décidé de proposer un produit plus ‘propre’ en utilisant des acides physiologiques

Pourquoi avez-vous décidé de vous passer de l’acide benzoïque ?

L.O. : L’acide benzoïque présente potentiellement des risques pour l’organisme, c’est un potentiel CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique, ndlr). Nous avons donc décidé de proposer un produit plus “propre” en utilisant des acides physiologiques déjà présents dans le corps humain, ce qui n’est pas le cas de l’acide benzoïque.

ioNic s’adresse aux gros fumeurs et aux vapers qui veulent vaper sur un setup discret en complément

PGVG : Quelle est la cible d’ioNic ?

L.O. : Elle est double. Traditionnellement, les liquides sont destinés soit à des vapoteurs avancés pour faire des gros nuages sur des atomiseurs reconstructibles, soit ce sont des liquides qui s’adressent au grand public avec un format 10 ml. Pour moi, aujourd’hui, ioNic répond à deux types de clients. Il y a les primo-accédants, qui veulent arrêter de fumer et qui ont besoin d’un taux de nicotine important parce que ce sont de gros fumeurs. Pour eux, ioNic est un excellent moyen de sevrage parce qu’ils ont accès à un fort taux de nicotine sans trop s’irriter la gorge. La seconde cible, ce sont les vapers plus expérimentés, qui sont très contents de faire de gros nuages sur des gros modes avec de gros atos, mais qui aiment bien avoir parfois des solutions un peu plus discrètes et pratiques. On a remarqué que ce sont eux qui sont les premiers à acheter des pods afin d’avoir une alternative plus légère à leur gros matériel. C’est donc une typologie de produit qui permet de faire le pont entre deux catégories de vapoteurs qui n’ont a priori rien à voir.

Sur quel type de matériel privilégiez-vous l’utilisation d’ioNic ?

L.O. : Sur tous les petits matériels à réservoir rechargeable à basse et moyenne puissance à moins de 20 W, en gros.

Vous avez investi beaucoup de temps sur l’élaboration de la gamme. Pourquoi croyez-vous autant dans ce marché ?

L.O. : Le matériel est en évolution constante, les fabricants chinois travaillent en permanence sur de nouveaux produits. Aujourd’hui, nous avons du bon matériel compact, qui ne fuit pas, qui est efficace. Je pense que ce matériel-là doit permettre aujourd’hui aux fumeurs d’arrêter de fumer sans avoir à utiliser des kits plus imposants. Il y a deux ans, les gros fumeurs devaient s’orienter vers de gros setups. Aujourd’hui, avec les pods ou les petits kits et des liquides fortement nicotinés, c’est possible. Le problème c’est que s’il est plus concentré en nicotine, l’e-liquide peut être trop irritant pour la gorge. C’est là que ioNic ou certaines autres marques sont intéressantes puisque le hit en gorge est atténué. En France, il reste des millions de fumeurs, qui vont basculer sur la cigarette électronique, celle-ci rentrant de plus en plus dans les mœurs. Grâce à l’offre de matériel discret et efficace, ils vont pouvoir réussir leur sevrage tabagique en utilisant des liquides fortement nicotinés. Pour nous, les pods, les petits setups, c’est le futur.

Les 21 saveurs sont déjà connues des professionnels et des vapoteurs

De quoi est composée la gamme ?

L.O. : Nous avons fait l’effort de présenter 21 saveurs. Elles sont déjà connues des vapoteurs puisqu’elles regroupent toutes les gammes Thenancara, Furiosa Vapor, Furiosa Eggz et Vaporigins. L’intérêt est double. Ces saveurs sont déjà connues par les professionnels et les vapoteurs, ça peut rassurer certains consommateurs. C’est aussi intéressant pour les saveurs des gammes Furiosa Vapor et Vaporigins qui sont en 90 % de VG et majoritairement en grand format. Ça permet de proposer ces recettes, légèrement réarrangées, en 10 ml et avec plus de propylène glycol, donc vapables sur du petit matériel. Ça nous permet d’étoffer notre offre et de répondre à une certaine demande.

Comment les boutiques peuvent-elles se procurer ioNic ?

L.O. : Pour l’instant, nous ne travaillons avec aucun distributeur sur la France. Nous sommes l’unique revendeur officiel. Nous avons envie de savoir qui dispose de nos produits et en quelle quantité. Nous avons envie d’avoir un lien avec chaque revendeur de Vape 47 pour pouvoir l’accompagner ensuite dans son activité : mettre en place des opérations, l’accompagner sur de la mise en place de vitrines et l’accompagner sur le conseil produit, particulièrement sur ioNic car certaines boutiques ne sont pas encore très au point sur cette typologie de produits. Ça ne veut pas dire qu’un jour on ne passera pas par des distributeurs, mais pour l’instant nous fonctionnons comme ça et ça fonctionne très bien.

www.vapeionic.com

La vape de Ludovic Oury

Vapoteur depuis : 2012.
Setup actuel : Orion de Lost Vape.
Liquides préférés : Shinshiro et Furiosa Eggz Cobra (exclu !) de la gamme ioNic.
Taux de nicotine : 10 mg/ml.
Consommation quotidienne : 4 ml.

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