Plusieurs études ont démontré que la cigarette électronique est l’outil de sevrage tabagique le plus efficace actuellement disponible sur le marché. Si l’on en croit la célèbre organisation Cochrane, mondialement reconnue pour son sérieux, le vapotage permettrait à 10 personnes sur 100 d’arrêter de fumer, tandis que les autres substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher etc.) permettraient à « seulement » 6 personnes sur 100 d’y parvenir. Cette efficacité peut s’expliquer de plusieurs manières.
Vapoter permet de conserver les liens sociaux
Alors qu’un fumeur qui tente de se sevrer du tabagisme ne pourra et ne voudra plus suivre ses collègues lors de la traditionnelle « pause clope », un vapoteur pourra au contraire continuer d’y assister avec sa cigarette électronique.
Le geste de fumer reste
Lorsqu’on vapote, on continue de porter un objet à sa bouche puis d’en recracher une substance. Le fait de conserver ce geste permet de « tromper le cerveau » et ainsi d’arrêter de fumer sans même que l’organe s’en aperçoive. Lors de l’utilisation d’un patch, un fumeur ne pourra que se ronger les ongles ou manger quelque chose. Des gestes qui ne facilitent pas pour autant le sevrage tabagique.
Finis les tracas des patchs de nicotine
Saviez-vous que les patchs de nicotine peuvent provoquer des irritations et autres démangeaisons sur la peau ? De plus, puisque le principe actif contenu dans les patchs est directement dépendant de la température du corps, il devient alors impossible de pratiquer certains activités si l’on est porteur d’un patch. Se rendre au sauna ou se faire bronzer devient par exemple impossible. Autant d’activités que le vapotage n’empêche pas.
La vapote permet aussi de consommer d’autres produits
Depuis plusieurs années maintenant, la consommation de cannabidiol (CBD) explose partout dans le monde. Souvent vantée par ses utilisateurs comme une molécule permettant de se détendre, de réduire l’anxiété, ou encore pour ses effets antipsychotiques et analgésiques, de plus en plus de produits en contenant apparaissent sur le marché. Mais alors, entre les crèmes, les bonbons, les gélules, les e-liquides, les baumes, l’huile de CBD et même les sprays nasaux, comment s’y retrouver ? Aujourd’hui, nous nous concentrerons sur la différence entre huiles et e-liquides.
N’y allons pas par 4 chemins, si l’on parle d’une huile et d’un e-liquide à la concentration en CBD similaire, la plus grande différence proviendra de la manière de consommer les deux produits. Alors qu’une huile de CBD est faite pour un mode de consommation dit sublinguale, c’est-à-dire à déposer sous la langue, le e-liquide, lui, se consommera par vaporisation.
Une différence alors minime me direz-vous. Eh bien non, puisque selon la manière de consommer le CBD, celui-ci sera absorbé différemment par le corps, on parle ainsi de biodisponibilité. Dans le cadre d’une consommation sublinguale, on estime que l’absorption de la molécule se situe entre 12 et 30 %. Dans le cas de la vaporisation, celle-ci se situe d’emblée à 32 %. Un fait qui s’explique par la forte vascularisation de la surface des poumons où la vapeur atterrie.
Ainsi, consommer du CBD à l’aide d’un vaporisateur personnel (ou cigarette électronique) permet de mieux tirer profit du produit, si l’on compare ce mode de consommation à celui des huiles de CBD.